Photo du livre de Yaniya Lee. La couverture minimaliste bleu est marqué par le titre de l’ouvrage en blanc. Écrit en majuscule, nous pouvons lire au haut de la couverture en plus petit caractère « A Black art history project by Yaniya Lee ». Au centre, il est écrit en plus gros « Buseje Bailey ». Finalement, au bas de la couverture, nous pouvons y lire en caractère moyen « reasons why we have to disappear every once in a while ». La couverture bleu contraste avec la clareté du fond blanc uniforme.

Lancement | Buseje Bailey. reasons why we have to disappear every once in a while. A Black art history project by Yaniya Lee

Dans le cadre de la résidence de recherche de Yaniya Lee

2 mai 2024 — 17h00 @ Artexte

Dans le cadre de sa résidence de recherche D’archives périphériques à Artexte (été 2021), l’écrivaine et critique Yaniya Lee s’est intéressée aux artéfacts et aux récits des femmes queer noires qui font rarement surface dans les archives et les canons en histoire de l’art. La chercheure espérait y trouver le mouvement et les lieux de repos temporaires d’une présence archivistique noire, et tracer une trajectoire de dislocation. Comment la collection d’Artexte détient-elle la production culturelle noire? Que contient-elle que les étiquettes ne signalent pas? Que signifie le travail d’archivage pour les Noir·es?

Buseje Bailey. reasons why we have to disappear every once in a while. A Black art history project by Yaniya Lee est un chapbook qui rassemble un échantillon de documents, publiés à l’origine entre 1987 et 1993, relatifs à la carrière de l’artiste noire canadienne Buseje Bailey, documents que Lee a trouvés dans la collection documentaire d’Artexte durant sa résidence de recherche. Ces derniers sont réimprimés aux côtés d’un nouvel entretien avec Buseje Bailey et une lettre de l’artiste Sandra Brewster. Il s’agit également de la trace de l’approche expérimentale de la recherche d’archives par Yaniya Lee qui suggère un modèle d’étude, de commissariat et d’écriture sur l’art noir canadien.

Lors de ce lancement, découvrez la recherche de Yaniya Lee à Artexte!

 

Déroulement de l’évènement

17h00 : ouverture des portes

17h30 : lancement du chapbook en compagnie de Yaniya Lee et ouverture du bar

20h00 : fin de l’évènement

 

À propos de l’auteure :

Yaniya Lee est l’auteure de Selected Writing on Black Canadian Art (2024). Elle a par ailleurs écrit sur l’art pour des magazines, des musées et des galeries au Canada et à l’étranger.

En tant que doctorante au département d’études sur le genre de l’Université Queen’s, Yaniya mène des recherches qui retracent la pratique créative et les récits de libération des personnes noires à travers le pays. Sa démarche vise à constituer une archive critique qui reconnaît l’histoire de l’art des personnes noires canadiennes, sans quoi celle-ci est passée sous silence.

Elle enseigne l’écriture artistique et travaille fréquemment avec des collaborateur·trices dans le cadre de divers colloques, programmes et ateliers. Parmi ses œuvres récemment exposées, on retrouve notamment What does the land know? (Videographe, 2024), what it feels like is good enough (Archive, 2023), The Scream and the Whisper (Asia Art Archive, 2023), Black History Navigational Toolkit (Biennal d’art de Toronto, 2022), From her world (The Blackwood, 2022), WhAt She SaId: Promiscuous References & Disobedient Care (Contingencies of Care, 2021), fractured horizon – a view from the body (Vtape, 2020), Bodies, Borders, Fields (Trinity Square Video, 2019) et Desire x Politics (Mercer Union, 2019).