© Kelly-Ann Rover
© Kelly-Ann Rover

Katsitsanoron Dumoulin-Bush @ Artexte

Automne/Hiver 2023

« Afin de mener mes recherches, je m’appuierai sur l’expérience accumulée au cours d’une année passée à diffuser des contenus pédagogiques et à faire de la médiation dans le cadre de l’exposition Initawà, commissariée par Lori Beavis et présentée dans les Maisons de la culture montréalaises. Je me pencherai sur l’état de la médiation culturelle autour des œuvres autochtones au Québec et au Canada, sur les différences entre la galerie et le centre culturel en tant qu’espace de transmission de contenus culturels, ainsi que sur les frontières entre médiation culturelle, accompagnement et performance. 

 

J’envisage un projet en plusieurs volets qui prendra les différentes formes suivantes :

  • Un dossier documentaire contenant le matériel pédagogique employé pour la médiation dans le cadre de l’exposition Initawà.
  • Un essai qui se penchera sur le rôle du ou de la médiateur·rice culturel·le, sur la base de recherches menées au sein de la collection d’Artexte.
  • Une réponse créative sous la forme d’un balado scénarisé intitulé “The Schmurr Schmurr Power Hour Part 2”. »

 

 

Katsitsanoron (Kat) Dumoulin-Bush est un·e commissaire, artiste, écrivain·e, médiateur·rice culturel·le Onkwehonwe/Canadien·ne français·e originaire d’Oshahrhè:’on (Châteauguay), Québec. Iel a obtenu un baccalauréat en linguistique de l’Université Concordia en 2017 et depuis ce temps, iel travaille à titre d’éducateur·rice dans plusieurs communautés autochtones de part et d’autre du Québec. Iel enseigne les mathématiques, les sciences, la musique, l’orthopédagogie et la maternelle à Tasiujaq, Eastmain et Kahnawake. Katsitsanoron a également travaillé dans la conception d’évènements, puis à la radio comme DJ et hôte·sse. Iel se considère comme artiste « non disciplinaire »; réunissant tous les supports mis à sa disposition et considérant l’apprentissage comme un média à part entière, iel façonne des œuvres qui posent et répondent à des questions d’identité raciale, sexuelle, et interpersonnelle. Passionné·e par les arts et la gestion des arts, Kat collabore fréquemment avec le centre d’art daphne. 

Cette résidence de recherche et d’écriture est possible grâce au soutien du Comité des arts autochtones du Conseil des arts de Montréal.